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2025, le travail mi-homme, mi robot. L'agilité révélatrice de talents

2025, le travail mi-homme, mi robot*. L'agilité révélatrice de talents

La révolution de la reconversion est nécessaire pour faire face à l'automatisation, à l'ubérisation, à la digitalisation. Et l’agiliste pour être l’architecte du reskilling.

À titre individuel, l’agiliste crée les conditions pour que chacun soit créatif. Il-Elle fait émerger ce que chacun a dans ses tripes : non seulement pour faire émerger le meilleur de chacun et le talent individuel mais aussi pour faire émerger les non-dits, pour faire émerger les tensions, réguler le stress.

Il-elle est au plus près du terrain pour détecter les compétences disponibles, pour détecter les compétences à développer. Les outils et méthodes agiles développent la pensée critique et la résolution de problèmes, 2 des compétences clés indispensables en 2025. L'apprentissage actif, la résilience, la tolérance au stress et la flexibilité font partie du bagage de 2025 et là encore l'agilité favorise l'expérimentation sur le terrain et donc l'apprentissage.

Au-delà des compétences technologiques, les ressources les compétences interpersonnelles spécialisées seront encore plus nécessaires demain.

Au niveau de l’équipe, l’agiliste est l'architecte du collaboratif. Il crée les conditions de la dynamique interpersonnelle, de la collaboration ainsi que des compétences liées. Au-delà de la détection, les softskills ne s’acquièrent guère dans une salle de formation, c’est sur le terrain que nous pouvons les mettre en pratique.

L'agilité à l'échelle va nécessiter d'embarquer l'ensemble des équipes. Et implique du coup des changements de comportements, des changements managériaux, des changements de leadership. Il faut accompagner le lâcher-prise. Les formations traditionnelles ne suffisent pas à accompagner une transformation agile et encore moins pour la pérenniser. Nous devons réinventer et coconstruire de nouvelles formes d’apprentissage et un cadre d’Apprenance qui touchent toute l’entreprise. L’agilité transforme les entreprises en organisations auto-apprenantes.

Au-delà de l’équipe, l'agilité hors les murs, c'est à dire l'agilité en dehors de la DSI, implique un changement d’état d’esprit, un changement managérial, un changement de leadership. Et les leaders ont aussi leur rôle à jouer : ils génèrent la capacité à collaborer, à innover, ils sont des host leaders. Ils contribuent à développer l'autonomie et l'apprentissage continue individuellement et dans l'entreprise . Et la aussi l'agilité, ses valeurs, son manifeste, ses outils et ses méthodes facilitent le lâcher-prise nécessaire à la posture du leader de demain. Et le coach (agile) est là pour accompagner le leader, analyser ce qu'il ne veut pas voir, ses propres zones d'ombre, à défaire les blocages conscients et inconscients. Ou tout du moins c’est ce qu’il pourrait faire, peut-etre dans une version d’agilité de demain ?

Et dans tout ca, comment l'agiliste se positionne, en termes de posture ? quelles compétences doit il lui-même renforcer ?

Au-delà des principes, nous pourrons coconstruire le positionnement de l’agilité et sa contribution à l’émergence des talents et au reskilling.

* https://www.weforum.org/agenda/2018/09/future-of-jobs-2018-things-to-know/

Florence Glouche

Inetum

Nantes, France

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