Pourquoi la première action, après avoir décider de passer à l’agilité, c’est d’installer JIRA ? Parce que ça rassure bien sur d’avoir un outil qui va nous aider, nous faire gagner du temps, bref être productif. Mais c’est comme donner une voiture de Rally à un conducteur débutant, ça ne sert à rien, c’est potentiellement dangereux et c’est surtout un bon moyen pour le dégouter à tout jamais de l’agilité.
C’est pareil avec les cérémonies Scrum, on les implémente, de manière désincarnée, sans agilité. On fait agile, mais on n’est pas agile. On oublie bien vite la première valeur du manifeste (« Des hommes et des interactions, plus que des processus et des outils »). Pourtant c’était cette valeur qui m’a fait aller dans l’agilité. Marre de ces outils qui me faisaient perdre plus de temps que d’en gagner.
Résultat : on en est encore là, on force l’agilité par l’adoption d’outils dit agile. On a remis les outils avant les valeurs.
Et ça ne marche pas !
Cette conférence va justement se baser sur des exemples concrets et vécus pour mettre en lumière un certains nombres de réflexes qui mènent à une manque d’agilité. Elle proposera aussi des pistes pour en sortir et des exemples d’actions qui ont permis de repartir sur de bonnes bases agiles et un vrai changement culturel.

Réflexion sur le fait de faire agile et le fait d'être agile. beaucoup d'exemple concret sur le constat que l'outil prime sur l'usage et quelques tactiques pour passer outre.