Recruter c'est pas compliqué : on attend de quelqu'un·e des compétences —techniques principalement— avec un certain niveau d'aisance à les utiliser, à un certain prix.

Enfin, la maitrise, l'expérience et le salaire, c'est de l'ordre du "pas trop" ni du"pas assez". Ou des "pas comme ceci" et des "plutôt comme ça". Les évidences.

Et si on cherchait plutôt à se… rencontrer ? C'est-à-dire à écrire une "proposition" plutôt qu'une "annonce", à se poser des "questions" plutôt que d'attendre des "bonnes réponses", à construire une confiance mutuelle plutôt que d'attendre des signes de conformité ?

Le recrutement serait déjà un espace-temps de travail commun : celui de se proposer une manière de faire équipe alors qu'on ne se connait pas, un premier échange sur nos manières de fonctionner et un "oui" explicite à l'amélioration de notre relation de travail comme objectif principal, comme co-responsabilité partagée.

C'est une "première", basée sur des recrutements effectués ces dernières années avec une approche "empathique". Celle où les étapes de recrutement sont orientées autour d'établir une connaissance mutuelle — voilà d'où on vient, voilà on voudrait y aller, comment est-ce qu'on irait là bas ensemble ?

Le parallèle se fait avec la rencontre romantique/amoureuse ? Normal, c'est un fonctionnement très similaire… et l'approche empathique marche très bien dans les deux cas :-)